Photo souvenir perso.

Bonsoir à tous,

Voici une vielle photo personnelle retrouvée en faisant du rangement.
A l'époque j'avais 22 ans et une belle Opel GT 1900 de 73, je vivais encore en région parisienne.
Comme vous pourrez également le constater, j'avais un jeune épagneul dans les bras et je roulais avec des Ray-Ban !

Toute _une époque, les couleurs avec !

Superbe la photo ! Et puis à 22 ans la GT, les Ray Ban...etc... c'était quand même classe.

Très belle cette GT

Yeeeessssss

J'ai adoré cette époque, peur de rien.
On quittait une boite, on traversait la rue, on retrouvait un autre taf.
Le chômage existait certes, mais surtout pour ceux qui ne voulaient pas en jouer.
On ne parlait pas encore du SIDA, on tirait de la frangine, de la gourmande, de la coquine,
toutes celles qui en voulaient...................
L'insouciance totale, le gourdin dans une main, les deux balloches dans l'autre

Les temps ont quelque peu changé me semblerait il..

BABOON

Oui oui, c'était comme ça à l'époque, même si parfois ça craignait pas mal.
la différence avec aujourd'hui :
Tu bouffes ce que le télé te fait avaler non-stop.
Tu dois la fermer, sinon tu vas casquer, surtout si tu parles sur les nanas (sexisme), sur les homos (homophobie) et tout le reste…
Et cerise sur le gâteau : si tu regardes ou admires une belle nana avec une certaine insistance ( toute naturelle), tu risques le procès en justice pour harcèlement…
Bref, un monde que je ne qualifierai pas...parce que je veux avoir la paix.

Hé oui Gilles.
  Sans tomber dans le genre passéisto-rétrogrado-réactionnaire, prosélyte du "c'était mieux avant" il faut bien reconnaître que cette époque (disons 1960-1975) avait de bien bons cotés.

  On était dans l'euphorie des trente glorieuses.
 Le chômage pratiquement pas indemnisé ne touchait que ceux qui ne voulaient pas travailler.
 La pilule (nouvellement mise en vente dans les pharmacies selon le vœu d'Antoine) permettait de vivre ses amours sans protection avec des risques associés qui ne résistaient pas à une semaine d'antibiotiques.
 La télévision n'était pas encore polluée par la pub.
 Les petits cabriolets anglais et italiens aux lignes voluptueuses, aux couleurs vives et aux chromes étincelants, n'excitaient pas les pyromanes mais faisaient rêver les jeunes hommes en pattes d'éph' et tournaient la tête aux jeunes filles en minijupes plus sûrement que le madrigal le mieux troussé sans que la magistrature ne se préoccupe de fixer la limite entre batifolage et harcèlement.
 Il n'y avait pratiquement pas d'autoroutes mais on pouvait rouler sur des routes en travers desquelles des technocrates inspirés n'avaient pas encore disposé des trottoirs.
 On ne risquait pas son permis et ses économies pour deux ou trois infractions mineures.
 En bref, l’état ne nous pourrissait pas la vie à vouloir faire notre bonheur.
 Sans doute la nostalgie n'est-elle pas étrangère à l'idéalisation de cette époque.
 Il n'en reste pas moins qu'il y régnait une atmosphère de liberté et de joie de vivre qui, dans le marasme actuel, fascine aujourd'hui les générations qui ne l'ont pas connue.

Jean-Pierre,

Ton analyse est très juste et tu as parfaitement résumé la situation passée et présente.

Jeeptree a écrit:

Hé oui Gilles.
  Sans tomber dans le genre passéisto-rétrogrado-réactionnaire, prosélyte du "c'était mieux avant" il faut bien reconnaître que cette époque (disons 1960-1975) avait de bien bons cotés.

  On était dans l'euphorie des trente glorieuses.
 Le chômage pratiquement pas indemnisé ne touchait que ceux qui ne voulaient pas travailler.
 La pilule (nouvellement mise en vente dans les pharmacies selon le vœu d'Antoine) permettait de vivre ses amours sans protection avec des risques associés qui ne résistaient pas à une semaine d'antibiotiques.
 La télévision n'était pas encore polluée par la pub.
 Les petits cabriolets anglais et italiens aux lignes voluptueuses, aux couleurs vives et aux chromes étincelants, n'excitaient pas les pyromanes mais faisaient rêver les jeunes hommes en pattes d'éph' et tournaient la tête aux jeunes filles en minijupes plus sûrement que le madrigal le mieux troussé sans que la magistrature ne se préoccupe de fixer la limite entre batifolage et harcèlement.
 Il n'y avait pratiquement pas d'autoroutes mais on pouvait rouler sur des routes en travers desquelles des technocrates inspirés n'avaient pas encore disposé des trottoirs.
 On ne risquait pas son permis et ses économies pour deux ou trois infractions mineures.
 En bref, l’état ne nous pourrissait pas la vie à vouloir faire notre bonheur.
 Sans doute la nostalgie n'est-elle pas étrangère à l'idéalisation de cette époque.
 Il n'en reste pas moins qu'il y régnait une atmosphère de liberté et de joie de vivre qui, dans le marasme actuel, fascine aujourd'hui les générations qui ne l'ont pas connue.

Bonjour à tous,
+1

tellement vrai tout ça...