- bigten a écrit:
- c'est comment la conduite d'un engin vénérable comme ceux là...?
Autrefois, on trouvait cela géant, génial, c'est l'avenir
Aujourd'hui, c'est plutôt considèré par les néophites comme comparable
à la conduite d'engin agricole, d'engin dangeureux, engin de délire total
Sur un parcours Vienne--Paris, le pilote devait tuer au moins un poulet
tous les 10 bornes, un chien tout les 30 bornes, un troupeau de mouton/chèvres
/oies/canards/dindons....tous les 50 bornes, une vache ou un cheval
tous les 100 bornes.
Sans compter les nombreux bléssés ou morts, les gens n'étant pas habitués
à s'écarter de la route face à l'arrivée de tels bolides qui traçaient parfois
le 100 à l'heure bien lancés dans les descentes, mais on en parlait pas,
ça ne se comptabilisait pas. L'ouvrier ou le péquort mort, ça n'avait aucune
valeur.
C'était une autre époque, d'autres mentalités et états d'esprit.
Inconcevable de nos jours
Le Baron Jules Gustave de Méburne du Calbarre et la Comtesse Ségolène
du Poitou fraccasaient 4 ploucs avec leur Renault Torpèdo, c'était à peine
un fait divers presque humoristique.
Si le Baron et la Comtesse se tuaient à cause de 4 ploucs, là,
c'était un drame national, les ploucs partaient au bagne à Cayenne.
Du grand burlesque d'autrefois
On se marrait bien
Baboon