Bonjour,
"Aujourd’hui est un jour triste pour Ferrari. Nous avons perdu un ami, un compagnon de voyage, un homme qui a son nom à jamais connecté au Cheval Cabré. Sergio Scaglietti laisse derrière lui l’héritage d’un artiste qui, avec son talent a créé certaines des plus belles voitures de notre histoire. Qui a eu la chance de le connaître comme je l’ai eu se souviennent aussi de lui comme un homme franc et honnête, totalement dévoué à son travail. Il va nous manquer ».
Ce sont les propos de Luca Cordero di Montezemolo, lorsqu'il a apprit la nouvelle du décès de Sergio Scaglietti à 91 printemps. Soit un de plus que son ami Enzo Ferrari.
En hommage à sa collaboration avec l'usine de Maranello, le Président n'avait hésité à baptiser une voiture récente à nom.
J'ai aussi eu l'opportunité de rencontrer cet artiste au sein et en dehors de l'usine, lorsqu'il cessa son activité porfessionnelle.
La dernière fois c'était au mois de Mai 2010 lors d'un déjeuner à La Campana en compagnie des membres du "Club Meccanici- Veterani F 1 " au sein du quel se trouvent des gloires des années 50 à 80 de la Scuderia Ferrari . Qu'ils soient ingénieurs, chefs mécaniciens ou mécaniciens , ce sont tous des passionnés ayant, à une exception près Giulio Borsari, effectué leur carrière au sein de la marque au Cheval Cabré.
Durant ces déjeuners, que nous avons deux fois l'an, je les écoute. Même après avoir partagé des années de complicité en leur compagnie.
Aujourd'hui, le doyen est justement Giulio Borsari.
Nous devons à ce carrossier de Modène la 250 Testa Rossa, la 250 GT, La 250 GTO, les diverses 375 MM et d'autres prototypes et versions spéciales Mille Miglia.
Cordialement
Alain.