Bonjour Mesdames, Messieurs, Alfistes…
Comme le veut la tradition, je me présente, W@lter, 34 ans, propriétaire de différentes voitures essence sortant de l’ordinaire, dont une Alfa Bleu de 1974 depuis début Août 2019, et habitant de la ville d'Amiens (80), Hauts de France. Je suis cadre pour un groupe international anglais, pratique pas mal de sport mais surtout la natation et le cyclisme et voue une passion sans borne (ou presque pour mon budget) pour l’automobile, la cuisine, la musique et la photographie notamment (trop de passions !). J’ai la chance, et j’ai pu tester beaucoup de véhicule, mon choix s’est toujours porté sur mes préférences en terme de conduite, d’histoire, et pas sur l’image que ça renvoi et le regard des autres.
Mais revenons au sujet qui nous réunis, l’acquisition d’une Alfa classique. C’est une longue histoire, mais pour faire court j’ai toujours eu un faible pour les anciennes belles carrosseries, mais surtout depuis 2013 et la com’ d’un préparateur anglais très réputé au niveau international pour restaurer et préparer des coupés Bertone de 200ch avec des pièces en carbone, l’Alfa GT coupé fait partie de mon Top 5 des voitures que je souhaite posséder. Mon choix tendait d’abord sur l’acquisition d’un coupé mythique et intemporel provenant d’un constructeur allemand de Stuttgart, mais l’envolé des prix au-delà du raisonnable m’a plutôt fais pencher sur le coupé Alfa. Et mon effort s’est penché sur ce dernier, surtout après l’essai d’un beau coupé rouge 1300 Junior à vendre sur Beauvais. Mais un tarif prohibitif, un vendeur pro trop à côté de la vérité, un véhicule au moteur et aux freins (et surement d’autre chose pas vu) rincés ont retardés l’échéance. Mais j’étais certain que c’était ce qu’il me fallait.
Jusqu’au jour où j’ai littéralement saisit une affaire, à seulement 3h30 de chez moi
:
Une Alfa Romeo 1600 GT Junior de 1974, Blu Olandese, intérieur « havane »
J’ai craqué en premier sur la configuration, rare, puis sur l’état général malgré le fait que c’est une ancienne. Mais pour en avoir vu une paire, celle-ci était vraiment bien conservé pour une voiture « dans son jus » !
Seul gros bémol, un embrayage à changer rapidement, et un 1300 en lieu et place du 1600
. Je n’ai jamais recherché la puissance brute, mais quelque chose de sympa pour appréhender les petites routes sinueuses le soir après le boulot, ou la nuit, le weekend... Donc le 1600 absent n’était pas rédhibitoire, d’autant qu’à ce moment ci il était assez facile d’en trouver un.
La voici
Ici, il y a 9h d’huile de coude pour essayer de rendre à la carrosserie un soupçon de lustre d’antan
. Elle fut repeinte dans les années 80, sans cabine…
J’ai rapidement fait remplacer l’embrayage avec un check fait sur la boite de vitesse où un synchro à été changé entre autre, et on m’a indiqué que la voiture avait probablement et réellement pas passé les 100 000km, ce qui sera corroboré plus tard par une preuve d’entretien datant de 2002 et un démontage quasi-total des organes du véhicule.
Là j’ai profité, je ne la lâchais plus.
Quel pied! Pour un 1300 ça envoyait bien ! Je me disais qu’à l’époque les acheteurs de coupés devaient se régaler. Que de sensation. 90ch c’est suffisant. La base châssis semble être bonne à la limite bien que je n’ai pas trop poussé.
Puis, après avoir écouté la remarque et avoir été vexé par un ami pilote, j’ai décidé de changer mes joins de carbus car il y avait une odorante fuite d’essence. Et là le travail à rapidement commencé.
LE leitmotiv sur ce véhicule est de remettre autant de pièce dans la configuration d’origine, en améliorant la sécurité, en améliorant ce qui peut l’être en respectant le look et l’aspect sortit d’usine.
Les frais ont commencés, je mettrais la liste plus tard des travaux effectués, mais assez rapidement on s’est rendu compte qu’il fallait retendre la chaine de distribution ; le moment était tout désigné pour remettre le 1600, un AR00536. Dur à trouver, tout mon réseau s’y est attelé. La période sanitaire m’a libéré d’une moitié de mon temps, ce qui sur conseil m’a permis de faire vérifier l’ensemble de la voiture et de faire refaire (ou faire) tout ce qui devait l’être. La baie moteur fut entièrement refaite. Il n’y a plus de corrosion hormis sur le bas de la face avant, un classique. Sinon la voiture avait probablement raclé une pierre ou une trop haute bordure au niveau des planchers conducteurs ce qui à la longue avait donné de la corrosion, c’est réparé. Malheureusement je n’ai plus de photos des différentes étapes de la restauration car on m’a dérobé mon smartphone pendant une opération chirurgicale,
donc aucun passage photographique de ça (ou presque), juste des factures et des souvenirs.
Il reste quelque détail avant qu’elle sorte de l’atelier (habitacle, feux avant, échappement) c’est une question d’heure et que je la nettoie pour effectuer quelques clichés que je partagerais.
Donc voici ma présentation, j’espère que je suis dans les clous et que j’ai été clair et complet.
Je tiens à remercier l'ensemble des participants actifs de ce site, c'est une vraie mine d'info, pertinente qui plus est. Depuis 6 mois je le parcours en long large et en travers.
Mais aussi les différentes aides que j'ai pu recevoir ou conseils Mr Ruggierro, Mr Thorette, Jules, Jérémie, Bruno Manfredini...
Divers achats sont à venir également, comme une nouvelle grille avant, des jantes avec de vrais pneus, une nouvelle suspension complète mais j’arrête (
), je la sors déjà, je la passe en véhicule de collection et j’en profite...