Un bertone dans le garage...

Comment conserver LONGTEMPS SON Bertone en état,

Après l’achat,
Une première recommandation, roulez au minimum 100 kms par mois, hiver comme été. Une voiture qui roule régulièrement s’use moins vite qu’une voiture qui reste au garage. Faites une vidange tous les 5000kms (boîte et pont un coup sur deux) ou au moins une fois par an. Contrôlez souvent les niveaux et surtout respectez la séance de chauffe. Le reste est selon les désirs de tout un chacun. Certains sont passionnés de mécanique et se plonge volontiers dans le cœur de la bête, d’autres ne jurent que par le petit meccano prés de chez eux et d’autres encore font régulièrement confiance à leur spécialiste de voitures anciennes. En tous les cas, le budget d’entretien courant d’un Bertone n’est jamais fastidieux ou insurmontable pour son propriétaire. Les pièces d’usure abondent et le coût d’un entretien régulier est très inférieur à celui de nos derniers « gazobeurk familiaux plastifiés et multiplexés ». Pour ce qui est de l’assurance, il existe les spécialistes de la collection (carte grise normale ou collection). Il y a bien sûr des conditions, généralement il faut déjà posséder et assurer un véhicule principal et n’utiliser son Bertone qu’en trajet promenade. A partir de là, tout aménagement peut être fait par l’assureur comme par exemple utiliser occasionnellement son ancienne pour se rendre à son travail. Un Bertone assuré au tiers avec assistance c’est environ une centaine d’euros par an. Je suis volontairement large, car chaque assuré est un cas à part.

Maintenant en route,
Pour démarrer : surtout pas de starter, contact, petits coups d’accélérateurs répétés pour gaver les cuves puis démarrage (c’est déjà un vrai cérémonial). Toujours au garage, cinq minutes de chauffe puis on enclenche la première, on roule calmement sans dépasser les trois mille tours pendant environ quinze minutes, le temps que le moteur soit à la bonne température puis le Bialbero va se mettre à chanter, une voix de Diva qui donne dans le registre des aigus, la recherche perpétuelle du contre-ut, vous savez celui qui fait exploser les verres en cristal. Maintenant on peut appuyer sur l ‘accélérateur en dosant une montée en régime qui se veut interminable, c’est la magie du meilleur quatre cylindres de tous les temps…

Bonne route Marc.

et après ON ROULE A DONF !!!!



spider duetto 1750 de 1968...

Pas génial de rester 5 mn au ralenti, ça pollue et ça pue dans le garage.

Ah mais suis-je bête, on peut pas rouler tout de suite sinon ça cale évidemment

Broyax a écrit:

Ah mais suis-je bête,

Alors là, si c'est toi qui le dit...

Ouah comment tu m'as cassé, c'est toi Brice

C'est impressionnant !

Cher Broyax,

Mes excuses publiques s'il y a offense là ou je ne pensais déposer qu'une modeste touche d'humour

Ah ouais t'as fait l'école du rire toi

loic a écrit:

Comment conserver LONGTEMPS SON Bertone en état,

Après l’achat,
Une première recommandation, roulez au minimum 100 kms par mois, hiver comme été. Une voiture qui roule régulièrement s’use moins vite qu’une voiture qui reste au garage. Faites une vidange tous les 5000kms (boîte et pont un coup sur deux) ou au moins une fois par an. Contrôlez souvent les niveaux et surtout respectez la séance de chauffe. Le reste est selon les désirs de tout un chacun. Certains sont passionnés de mécanique et se plonge volontiers dans le cœur de la bête, d’autres ne jurent que par le petit meccano prés de chez eux et d’autres encore font régulièrement confiance à leur spécialiste de voitures anciennes. En tous les cas, le budget d’entretien courant d’un Bertone n’est jamais fastidieux ou insurmontable pour son propriétaire. Les pièces d’usure abondent et le coût d’un entretien régulier est très inférieur à celui de nos derniers « gazobeurk familiaux plastifiés et multiplexés ». Pour ce qui est de l’assurance, il existe les spécialistes de la collection (carte grise normale ou collection). Il y a bien sûr des conditions, généralement il faut déjà posséder et assurer un véhicule principal et n’utiliser son Bertone qu’en trajet promenade. A partir de là, tout aménagement peut être fait par l’assureur comme par exemple utiliser occasionnellement son ancienne pour se rendre à son travail. Un Bertone assuré au tiers avec assistance c’est environ une centaine d’euros par an. Je suis volontairement large, car chaque assuré est un cas à part.

Maintenant en route,
Pour démarrer : surtout pas de starter, contact, petits coups d’accélérateurs répétés pour gaver les cuves puis démarrage (c’est déjà un vrai cérémonial). Toujours au garage, cinq minutes de chauffe puis on enclenche la première, on roule calmement sans dépasser les trois mille tours pendant environ quinze minutes, le temps que le moteur soit à la bonne température puis le Bialbero va se mettre à chanter, une voix de Diva qui donne dans le registre des aigus, la recherche perpétuelle du contre-ut, vous savez celui qui fait exploser les verres en cristal. Maintenant on peut appuyer sur l ‘accélérateur en dosant une montée en régime qui se veut interminable, c’est la magie du meilleur quatre cylindres de tous les temps…

Bonne route Marc.

Y sert à quoi le starter ?
Eric

A pas caler à la première intersection

Alors si j'écoute Loïc, je démarre sans starter et quand j'arrive au 1er carrefour je tire dessus
C'est bien de rouler en Alfa

Eric

Bonjour Eric,

Si le magnifique Bertone rosso portant le n°23 est bien ta voiture, ta question m’étonne beaucoup. J’explique,

Pour tout les passionnés d’Alfa Romeo ancienne, on va dire, en simplifiant beaucoup que le starter d’un Bialbero ne sert qu’a faire joli tout comme l’accélérateur à main qui est à côté.

Plus techniquement, une montée en température douce et sans brusquer la mécanique est préférable à la brutalité du starter. C’est vrai pour tous les moteurs à pistons, et encore plus vrai sur le Bialbero à chambre sphérique. Le moteur va tourner moins vite au départ et la lubrification se fera beaucoup plus facilement (même avec les huiles modernes). A terme le moteur tourne plus rond et surtout voit sa longévité accrue. La différence se retrouve en compétition. Les performances dans une mesure moindre mais surtout le rendement n’est pas le même d’une voiture à l’autre selon le traitement que le pilote fait subir à son moteur.

Pour répondre directement à ta question, si ton premier carrefour se situe à environ un quart d’heure de chez toi et que pour y arriver tu n’a pas dépassé 3000 tours/mn, alors oui tu pourras tirer dessus. Mais attention, il faut quand même être prudent.

Je le réaffirme les montées en température doivent se faire lentement. Toutes les pièces mécaniques de ta voiture vont souffrir si tu appuis brutalement sur l’accélérateur dés les premiers kilomètres. En particulier les pièces en mouvement dans le moteur. Même les trains roulant ont besoin d’une phase de montée en température. Certaines pièces ne deviennent efficaces que lorsqu’elles sont à température, donc dilatées. Et puis les bougies vont apprécier beaucoup ce régime. Les "Lodge" à 4 électrodes (dernière fabrication) n’aiment pas la brutalité et le font savoir rapidement.

Tout ceci étant je te l’accorde une affaire de puriste. Ce n’est pas une règle absolue. C’est une affaire de passionné, de ceux dont les vaccins ne peuvent plus rien faire contre le virus qu’ils ont contractés, tu sais le fameux virus Alfa.

Pour le conducteur moyen, le starter n’est pas interdit, c’est même pour lui que des ingénieurs l’ont un jour inventé et en ont équipé les automobiles. Le principe du starter a certes des défauts, c’est pourquoi les passionnés de mécanique ne l’utilisent généralement pas, mais il a aussi des avantages et le premier d’entre eux est l’agrément de conduite (même moteur froid).

Je connais un vieux monsieur propriétaire d’un magnifique 1300 Bertone acheté neuf à une époque ou son prix de vente ne m’était pas accessible. Ce monsieur a toujours utilisé le starter pour ses démarrages à froid, « comme préconisé dans le guide d’utilisateur » dit’il. Aujourd’hui il profite de sa retraite, toujours avec son Bertone. Le même, celui qu’il n’a jamais brusqué. Ce n’est pas juste pour la ballade, il l’utilise comme véhicule principal. « J’en suis content alors à l’âge que j’ai(on lui donne facile 15 ans de moins) je ne vais pas changer de voiture ».
Je vous l’affirme, le Bertone conserve s’il n’est pas maltraité. Preuve que l’utilisation du starter n’est pas préjudiciable à la longévité du véhicule et de son pilote.

Loîc,

oui sur la photo c'est mon Alfa et ma réponse était sur le ton humouristique.
En fait tout ce que tu me dis correspond exactement à ce que je fais.
Par contre, je tire le starter 1 fois dans la journée, lors du 1er démarrage à froid, mais sans emballer le moteur, c'est à dire 1200 tours/mn et starter à moitié dès le démarrage. Je sors de mon garage, fais 100 mètres et je le repousse. Voilà absolument rien qui n'agresse la mécanique.
Ensuite le 1/4 de chauffe avant de tirer progressivement.
De toute façon, cette voiture se conduit avec les fesses et on sent bien quand cela se libère, d'un point de vue moteur et, comme tu le dis, aussi au niveau des trains, des freins etc...
C'est une voiture très vivante et facile à "sentir", qui a besoin de tout le respect que l'on lui doit.
Finalement, nous avons la même philosophie.

Eric

loic a écrit:

Comment conserver LONGTEMPS SON Bertone en état,

Après l’achat,
Une première recommandation, roulez au minimum 100 kms par mois, hiver comme été. Une voiture qui roule régulièrement s’use moins vite qu’une voiture qui reste au garage. Faites une vidange tous les 5000kms (boîte et pont un coup sur deux) ou au moins une fois par an. Contrôlez souvent les niveaux et surtout respectez la séance de chauffe. Le reste est selon les désirs de tout un chacun. Certains sont passionnés de mécanique et se plonge volontiers dans le cœur de la bête, d’autres ne jurent que par le petit meccano prés de chez eux et d’autres encore font régulièrement confiance à leur spécialiste de voitures anciennes. En tous les cas, le budget d’entretien courant d’un Bertone n’est jamais fastidieux ou insurmontable pour son propriétaire. Les pièces d’usure abondent et le coût d’un entretien régulier est très inférieur à celui de nos derniers « gazobeurk familiaux plastifiés et multiplexés ». Pour ce qui est de l’assurance, il existe les spécialistes de la collection (carte grise normale ou collection). Il y a bien sûr des conditions, généralement il faut déjà posséder et assurer un véhicule principal et n’utiliser son Bertone qu’en trajet promenade. A partir de là, tout aménagement peut être fait par l’assureur comme par exemple utiliser occasionnellement son ancienne pour se rendre à son travail. Un Bertone assuré au tiers avec assistance c’est environ une centaine d’euros par an. Je suis volontairement large, car chaque assuré est un cas à part.

Maintenant en route,
Pour démarrer : surtout pas de starter, contact, petits coups d’accélérateurs répétés pour gaver les cuves puis démarrage (c’est déjà un vrai cérémonial). Toujours au garage, cinq minutes de chauffe puis on enclenche la première, on roule calmement sans dépasser les trois mille tours pendant environ quinze minutes, le temps que le moteur soit à la bonne température puis le Bialbero va se mettre à chanter, une voix de Diva qui donne dans le registre des aigus, la recherche perpétuelle du contre-ut, vous savez celui qui fait exploser les verres en cristal. Maintenant on peut appuyer sur l ‘accélérateur en dosant une montée en régime qui se veut interminable, c’est la magie du meilleur quatre cylindres de tous les temps…

Bonne route Marc.

UP - il est bien ce post