Salut et sois le bienvenu.
Voici un petit récapitulatif que je m'étais concocté et dont je me servais lorsque je battais la campagne à la recherche de la (des) voiture de mes rêves.
C'est pas mauvais d'avoir ça sous la main car dans l'excitation provoquée par ce qu'on croit être l'élue de son cœur on passe à coté de bien défauts qu'on ne découvrira que trop tard.
C'est bien connu l'amour est aveugle.
Tu peux d'ailleurs compléter ça avec les conseils suivants nés d'un certaine expérience acquise au fil des années :
Petit nécessaire du candidat à l’achat d’une voiture de collection:A moins d’être à la fois téméraire et exagérément confiant dans le baratin du vendeur, il est prudent lors de la visite d’une voiture convoitée de se munir d’un peu de matériel afin d’évaluer dans de bonnes conditions l’état de l’objet recherché. Le minimum parait être :
- 1 combinaison de mécano + 1 béret (pour passer sous la voiture)
- des gants
- des chiffons
- 1 ou plusieurs aimants (pour détecter les éventuelles choucroutes habilement dissimulées sous une belle peinture)
- 1 lampe électrique (pour aller voir dans les coins inaccessibles qui sont les plus révélateurs de l’état du véhicule)
- 1 mètre ruban (moyen de fortune pour piger grossièrement le chassis)
- toute la documentation possible sur la voiture et en particulier tout ce qui permet une identification sans faille du modèle (attention aux bricolages des petits génies de la mécanique).
- le “pense pas bête” (ci-dessus) peut également être utile, car la griserie du moment et la faconde du vendeur peuvent facilement faire oublier même les vérifications les plus essentielles.
Dans l’éventualité d’une affaire exceptionnelle à traiter de suite (on ne sait jamais !), se munir d’un imprimé de certificat de vente et du numéro de téléphone de l’assureur (pour l’assurance provisoire en cas de retour par la route).
En cas de changement de département, ne pas oublier de demander le certificat de non gage au vendeur.
A noter qu'il aura été bon de s'assurer que le vendeur a fait éxécuter le contrôle technique avant de présenter sa voiture.
Et pour le cas où, par extraordinaire, après quelques kilomètres sur la route du retour, l’affaire ne s’avèrerait pas aussi bonne que prévu, il est prudent d’envisager un peu de matériel de dépannage de première urgence tel que par exemple:
- 1 boite à outils garnie du minimum vital
- 1 bidon d’huile
- 1 bidon de liquide de refroidissement
- 1 bidon de lookheed
- 1 courroie de ventilo
- 1 jeu de bougies
- 1 condensateur
- 1 pompe à essence électrique (avec deux fils pour la raccorder)
- 1 rouleau de chatterton (pour endiguer les fuites de durites)
- du fil de fer et de la ficelle (pour tout et n’importe quoi)
- 2 fils prolongateurs de batterie
- 1 extincteur
- 1 corde ou un moyen quelconque de remorquage
- les numéros de téléphone des copains susceptibles de donner un coup de main.
Si on n'est pas en voiture au départ on peut faire l'impasse sur l'huile et le liquide de refroidissement qu'on peut espérer trouver aisément en route. Le reste tient facilement dans un petit sac à dos.
La liste n’est sans doute pas exhaustive, mais avec tout ça, qui ne prend finalement pas beaucoup de place, on doit pouvoir se sortir d’un mauvais pas.
Pour les cas désespérés, on peut aussi prévoir un Saint-Christophe et un prie-Dieu.