Salut à tous
Histoire du passé anterieur
Les huiles d'autrefois, ben c'était autre chose que les merveilles
qu'on peut avoir aujourd'hui. Je zappe un peu sur l'histoire des huiles
Pour néttoyer les circuits de lube des berlingues, essence ou Diesel,
on montait le bignou en tempée, comme pour une vidange normale,
on vidait la vieille huile bien chaude, bien épaisse, bien chargée,
bien merdeuse...... Puis on remplissait à niveau normal le berlingue
avec un mélange de 50% d'huile de boite à pignons et 50% de gazoil.
On tombait ensuite les bougies et les fils de bougies/tête d'allumeur
(bougies de préchauffage pour les Diesel) pour supprimer les compressions, neutralisait l'arrivée d'essence avant la pompe..........
Puis à la sangle, avec le break ou la camionnette à tout faire du garage,
on tractait la voiture en prise sur une vitesse.
On roulait comme ça à 80 en 3 ème, suffisant.
On partait dans la nature, sur la départementale ou la nationale,
et le brassage néttoyage, décrassage , déccapage de la merde
et la misère collée dans le bloc, les conduits, les remontées, ...........
se faisait naturellement.
Une petite balade comme ça d'une dizaine de kilobornes
puis on remettait la voiture sur la fosse ou le pont élévateur.
Re-vidange, et là, il en tombait de la merde dans le mélange d'huile de boite
à pignons et de gazoil.
L'huile de boite à pignons était très détergente et le gazoil très dilluant.
On laissait couler toute une nuit.
Suffisait pour verifier, de tomber la cache arbre, ou le cache culbuteur,
et c'était tout nickel, comme un berlingue neuf sorti d'usine.
Filtre à huile néttoyé ou cartouche filtrante neuve selon le principe
de filtrage d'huile, huile neuve.
Repose des bougies et des fils de bougies.
Et c'était reparti pour de longs trajets sur les routes ou rallyes.
Forcement, quand on expliquait comment on faisait, on nous prenait
pour des allumés du caberlot, des doux frappadingues, des déjantés.
Mais c'était vachement efficace.
Les berlingues ne souffraient pas de ce traitement, le gazoil, c'est gras,
l'huile de boite compansait, et il n'y avait pas de contraintes thermiques
puisqu'on neutralisait l'allumage, et aucune contrainte mécanique,
puisque le berlingue tournait par entrainement de la boite.
Et des berlingues 2/3/4/6/8/12 cylindres en ligne, en "V", à plat, et des plus préstigiezux, on en avait nettoyés quelques paquets avec cette méthode.
Sauf les voitures à boites automatiques qu'on ne peut tracter en prise.
A bientôt
Baboon
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